GEO DE VLAMYNCK
1897;.
Naissance de Georges (Géo) De Vlamynck à Bruges en 1897 .
1909
Georges De Vlamynck fréquente l’Académie des Beaux-Arts de Bruges où son talent sera remarqué par Florimont Van Acker (1858-1940), peintre et directeur de l’Académie
1914-1918
Il suit les cours de la « Stade school of fine art», de Londres. Il y obtient un premier prix avec distinction en dessin et en perspective.
1919
il s’inscrit à l’Académie des Beaux-Arts de Bruxelles où il assiste aux cours de peinture décorative et de composition donnés par Constant Montald (1862-1944) et Jean Delville, peintres symbolistes belges.
Il y rencontre celle qui deviendra sa femme, Lucie Janin.
1921
Il remporte le premier Prix de composition monumentale pour « le Repentir après la Faute ».
1922
Premier prix avec la plus grande distinction pour « le Renouveau des siècles ».
1923
En Italie, Il observe les arts de la renaissance italienne mais surtout les fresques, les mosaïques et les vitraux. Dès son retour en Belgique, il pratique ces différentes expressions artistiques qu’il intègre dans ses réalisations.
1927-1930
il parfait sa formation à l’Institut Supérieur des Arts Décoratifs de la Cambre nouvellement créé par Henry Van De Velde. Jusqu’en 1930, il participe aux ateliers de peinture décorative et monumentale supervisés par Gustave Van de Woestijne. Il conçoit une fresque pour le hall d’entrée : « Fondation de l’Abbaye de La Cambre par les moines de Villers ».
Il est également chargé de l’aménagement et des peintures ornementales de plusieurs intérieurs privés dont celui du « Schloss Hotel » à Karlovy Vary en ex-Tchécoslovaquie.
Entre 1928 et 1929, il est inscrit au cours de théâtre d’Heirman Teirlinck (dramaturge belge) pour qui il crée plusieurs décors et affiches de spectacle.
Il dessine également la première série des timbres qui serviront à financer la reconstruction de l’Abbaye d’Orval.
En 1929, il obtient le diplôme de la Cambre en Peinture avec mention « distinction »
1930-1939
Les années 30 sont des années très fécondes. Elles sont marquées par ses multiples interventions à plusieurs expositions universelles
En 1930, il prend part à celles de Liège et d’Anvers.
En 1933, il réalise des vitraux pour le pavillon de l’art religieux à l’exposition universelle de Chicago et exécute une fresque et des vitraux pour l’abbaye de Cordemoy ainsi que des vitraux pour le Carmel de Jambes et pour l’église de Jambes.
En 1935, il participe activement à l’exposition Universelle de Bruxelles. Il y réalise plusieurs fresques monumentales notamment pour le pavillon du verre d’Art (exécuté avec son élève Nicolas De Staël), pour le pavillon de l’Agriculture, du Gaz et pour la Chapelle « Maris Stella ».
En 1937, il conçoit des vitraux pour le pavillon du Congo Belge à Paris.
Il crée également uns société d’ensemblier-décorateur et réalise des meubles de style art-déco aux lignes très épurées
En plus de sa carrière d’artiste, il mène de front une activité professorale. En 1931, il est désigné professeur à l’Académie de Saint-Gilles. Il enseigne aussi à l’école Bischoffsheim (section décoration) ainsi qu’à l’Académie royale des Beaux-Arts de Bruxelles (1939) en composition Monumentale.
1940-1945
Durant la guerre, Géo De Vlamynck s’engage dans la résistance.
Les circonstances d’austérité mettent temporairement fin à l'exécution d'œuvres monumentales. Il développe une technique dérivée du procédé de la fresque et continue à travailler sur papier.
1950-1965
Après la guerre, il reprendra l’exécution de grands ensembles de décoration monumentale.
1953
Réalisation de la mosaïque monumentale « les Naïades » au bassin de natation de Schaerbeek.
1956
Peinture murale pour la section « Préhistoire » des musées Royaux d’Art et Histoire.
1957
Mosaïque de terre cuite et fresque à l’athénée Royal de Welkenraedt.
Peintures murales pour la piscine de Salzinnes à Namur.
1962
Vitrail pour la Chapelle de la vierge pour le Sacré-Cœur de Koekelberg
Il meurt à Koekelberg en 1980.